• Croisière aux Antilles 2 : Sainte Anne

     

    Samedi 3 décembre : Le Marin > Baie de Sainte Anne ;  3MN

    Avitaillement : c’est aussi amusant que de faire les courses à la maison, sauf qu’on part pour 15 jours, qu’on ne se connait pas en terme de vie en toute promiscuité, et qu’on sait que les compléments de vivres ne pourront guère concerner que les produits frais. Enfin détail significatif : il y a 8 ou 9 bouches à nourrir trois fois par jour, sans oublier l’APERO.

    Comment fait-on pour ranger tout ça dans un si faible volume ? En tout cas, ça finit par rentrer.

    Inventaire du matériel, présentation du bateau : Damien court et nous met à disposition un bateau prêt à prendre la mer dans de bonnes conditions.

    Vers 16 heures, on quitte enfin le port en direction de Sainte-Anne à une heure du Marin. Premier mouillage par 3 mètres de fond, le guindeau n’est pas nerveux,  nous non plus, mais quand même, pourvu qu’il tienne.

    Croisière en Catamaran entre la Martinique et les Iles Grenadines 2  :  Sainte Anne

    Première baignade : on oublie les précautions d’usage pour éviter le choc  thermique, l’eau est à 28°, et dehors, le jour vient de tomber comme un caillou  et il fait …29°.

    Nous ne le redirons pas, il est un rituel immuable en bateau : chaque repas est précédé d’un pré-repas appelé APERO, et le dit APERO, (qui doit être originaire des Antilles), est composé de rhum agricole, de rhum ambré, de vieux rhum, voire de rhum hors d’âge, le tout consommé pur ou agrémenté d’un peu de sucre de canne et de fruits exotiques. Il est servi frais ou glacé, sauf le ti-punch réservé aux initiés, qui se boit à température ambiante, avec un zest de citron vert.

    Nous aurons tout le temps pendant ces deux semaines de goûter toutes les variantes de ces délicieux apéros et n’avons pu,  malgré la constance de nos divers essais comparatifs, établir une préférence pour l’un ou l’autre. Peut-être y parviendrons-nous lors d’une prochaine croisière ?

    Pour les repas, chacun à tour de rôle, selon ses envies et ses capacités, s’évertuer à vider les soutes du bateau en variant les mets autant qu’il est possible, les autres se répartissant  les tâches de rangement et vaisselle.  Le skipper profite souvent de ces instants fastidieux pour s’éclipser et faire ses devoirs, « visite et préparation du matériel, météo, route du lendemain, contacts avec les deux autres  cap’taines…

     

    A 22 heures de cette première nuit en mer, tout le monde est harassé et se couche, réveillé par les grains nombreux qui obligent à fermer puis ouvrir les hublots. Pour le skipper, en plus, petites balades nocturnes pour vérifier que le cata ne dérape pas sur son ancre et ne va pas flirter avec un bateau voisin.

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