Croisière aux Antilles 5 : Béquia > Petit Nevis > Canouan

Mercredi 7 décembre : Béquia > Petit Nevis  > Canouan : Charleston Bay : 24 MN /115

«  La Vie appartient aux gens qui se lèvent tôt », parait-il ? A 8 h00 tout le monde est prêt, nous avons prévu une halte déjeuner à Petit Nevis, Ilot ou jadis on dépeçait et débitait les baleines.

Nos trois bateaux mouillent sous le vent de l’Ile qui n’est pas suffisamment grande pour étaler toute la houle de Nord-Est.  Notre cata dérape un peu et nous nous replaçons un peu plus loin de la côte, dans un peu plus de houle... L’estomac de Roger n’y résiste pas et c’est dans sa bannette qu’il va terminer la journée.  Dommage, lui qui apprécie tant toute cette vie nouvelle que nous découvrons.

J’en profite pour prendre sa part de rhum et de riz coco... Nous allons faire une  visite de cette petite ile plantée de quelques cocotiers  où subsiste la cale où étaient débitées les baleines.  Nous devions choisir entre une navigation au près plus longue pour Moustique, l’ile aux milliardaires et  cet havre de paix et ne regrettons pas notre choix.  Nous repartons toutes voiles dehors vers 14h00, La houle et le vent conjugués nous permettent d’arriver rapidement  dans la baie abritée de Canouan Grand Bay. 

Le traditionnel boy-boat nous accueille et nous aide à prendre une  bouée. John a monté sa petite société et nous invite à le rappeler à la radio sur le 16 lors d’un prochain passage. John est très pro et nous propose de compléter notre réserve d’eau demain matin. Nous acceptons son offre,  soucieux de participer ainsi à l’économie touristique qui semble être un élément important, bien que modeste de la vie de l’Ile.  Baignade, visite des cap’taines sur les autres bateaux dans le cadre arrosé du projet de navigation du lendemain. Dîner à la lumière des lampions, et grosse fatigue qui pousse les premiers à rejoindre leurs bannettes dès 21h30. Le jour, ancré entre 6 heures et 18 heures  et le temps qui défile si vite, fatiguent les équipages. Les nuits ne sont pas de tout repos.  Les hublots sont ouverts et refermés au gré des grains plus ou moins nombreux de la nuit et de la chaleur humide des cabines. Et on s’arrange de ce confort inconfortable quand on apprend que chez nous le froid permet « d’élever des pingouins ».

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